Notre étude APLUSA révèle l’impact qu’aurait une recommandation des autorités en faveur d’un vaccin plus efficace chez les plus de 65 ans sur l’acceptabilité et les intentions de vaccination antigrippale.

Découvrez le rapport de l'étude dans son intégralité !

Publiés avec l’autorisation de notre client, voici des résultats issus d’une étude menée en juillet 2023 auprès de 500 personnes âgées de 65 ans ou plus ne se faisant pas vacciner tous les ans contre la grippe. Les données ont été pondérées selon le sexe, l’âge et la région pour être nationalement représentatives de la population française.
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 19 au 25 juillet 2023.

À retenir :

- 79% des +65 ans qui ne se font pas vacciner tous les ans contre la grippe sont pourtant favorables à la vaccination de manière générale (plutôt favorables 59% ; tout à fait favorables 19%)
- La moitié de la population des 65 ans et + qui ne se font pas vacciner chaque année contre la grippe juge pourtant que la vaccination contre la grippe est importante (plutôt importante 45% ; très importante 4%). Le frein principal concerne l’efficacité perçue des vaccins. (« je ne suis pas convaincu(e) par l’efficacité des vaccins contre la grippe » : 39%)
- Cependant, d’après notre étude, l’intention moyenne de vaccination contre la grippe pourrait augmenter de 18% (de 2.8 à 3.3/7 de moyenne) si un vaccin grippal leur était présenté par leur médecin ou pharmacien comme « reconnu par les autorités de santé comme ayant une efficacité supérieure aux vaccins existants pour votre tranche d’âge » contre la grippe, les hospitalisations et les complications cardiorespiratoires. Une mention claire sur le bon de vaccination permettrait de générer également la même hausse d’intention.
- Plus spécifiquement la moyenne d’intention de vaccination contre la grippe pourrait augmenter de 32% (passage de 2.2 à 2.9/7de moyenne) chez les personnes qui se déclarent aujourd’hui pas convaincues par l’efficacité des vaccins grippaux, lorsqu’un vaccin grippal leur est présenté par leur médecin ou pharmacien comme reconnu par les autorités de santé comme ayant une efficacité supérieure aux vaccins existants pour leur tranche d’âge.
- La reconnaissance par les autorités de santé de la supériorité d’un vaccin contre la grippe, les hospitalisations et complications cardiorespiratoires associées peut donc être un réel vecteur d’incitation à la vaccination grippale et contribuer à l’augmentation des couvertures vaccinales, en baisse ces dernières années en France.

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